Fleurynan Batal

Reproduction de la vierge à l'enfant de Pont de Labaume

Statue riche en histoire datant du 17e siècle, quoi de mieux que l’impression 3D pour fabriquer une réplique bluffante, permettant à la fois de conserver l’originale dans un lieu sûr, tout exposant la réplique au plus grand nombre.
Découvrez ce projet d’artisanat d’art, réalisé en partenariat avec l’Agence de Développement des Métiers d’Arts.

Le numérique au service de la culture.

Grâce aux technologies de numérisation par nuage de point, cette précieuse statue a pu être scannée sans manipulation par le Pollino et l’Agence de Développement des Métiers d’Arts.
À partir de ce stade, il était ma mission de réaliser l’étude technique du modèle afin de le rendre imprimable tout en réduisant la quantité de post-traitement, très chronophage sur ce genre de projet.
L’étude permet également d’éviter l’utilisation de supports à l’impression.

Suite à l’impression des nombreuses pièces s’ensuit l’assemblage des différents étages entre eux, l’ajout de mastic de finition pour combler les jointures des pièces et les éventuels défauts d’impression.

Après de longues sessions de ponçage, un apprêt garnissant est projeté sur la statue afin de favoriser l’accroche de la dorure liquide, mais aussi dans le but de combler les stries s’il en reste.

La peinture est une dorure liquide à base acrylique  composée de paillettes de métal ultra-brillantes qui donnent un aspect or-riche une fois sec, les premières couches sont réalisées au pistolet puis la dernière au pinceau pour se rapprocher au maximum de l’aspect de la statue originale.

La patine, les détails et le visage sont eux aussi réalisés à la main.

Certaines pièces du socle sont très peu poncées afin de garder les stries d’impression et ainsi reproduire les veines du bois.

La peinture est une dorure liquide à base acrylique  composée de paillettes de métal ultra-brillantes qui donnent un aspect or-riche une fois sec, les premières couches sont réalisées au pistolet puis la dernière au pinceau pour se rapprocher au maximum de l’aspect de la statue originale.

La patine, les détails et le visage sont eux aussi réalisés à la main.

Certaines pièces du socle sont très peu poncées afin de garder les stries d’impression et ainsi reproduire les veines du bois.

25 heures de modélisation.

26 pièces imprimés.

100+ heures d’impression

100+ heures de post traitement.